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Le tubeless...Pourquoi ?

Depuis plus de 4 ans, j'utilise des pneus "tubeless" sur mon PELSO Brevet. D'abord sur le Tourer avec des pneus "route" en 700x28 mm (ETRTO 622x28) sur des jantes Mavic Ksyrium puis sur le Racer en 650Bx32 mm (ETRTO 584x32) mais cette fois-ci sur des jantes Mavic Allroad +avec des pneus "route" également.

Les parcours effectués sont pour la plupart sur des petites routes, en général peu fréquentées, mais aussi sur des pistes cyclables et chemin carrossés.

La plupart des personnes qui hésitent à passer du "tubetype" au "tubeless" craignent la crevaison et sa réparation loin de tout!

Avec une chambre, il suffit de la changer, mais qui n'a pas connu des difficultés au remontage du pneu, au pincement de la chambre ou à la crevaison lente avec la petite épine qu'on a pas vue, à la pompe inefficace sans compter les mains sales !

Beaucoup d'utilisateurs ne sont pourtant pas convaincus par le "tubeless", qui évite dans la plupart des cas tous les inconvénients précédemment cités. Je vais essayer de vous convaincre. En VTT il y a longtemps que le "tubeless" a remplacé la "tube type". Pourtant, hors route le risque de crevaison est bien supérieur (épine, pierre, déchirure du pneu...). La section et la basse pression n'évitent pourtant pas les risques de crevaison. Pour la plupart d'entre elles, le liquide préventif ("sealent") suffit à combler les fuites d'air mais en cas de déchirure du pneu, il faut bricoler !!

Pour mon utilisation, sur routes, pistes ou chemins carrossés (type "chemin blanc") le pneu "tubeless" est un vrai plus: je n'amène plus de chambre à air, simplement une petite burette (60 ml de "sealent"), une pompe et le tour est joué.

Il y a peu de temps, en partant faire un tour de 150km mon pneu avant était dégonflé. Je regonfle et observe une fuite de liquide sur la bande de roulement. Je décide de partir sans rien faire d'autre. J'ai effectué mon parcours sans avoir remis un seul coup de pompe. Par moment, j'entendais la fuite se reproduire mais j'ai continué à rouler jusqu'à ce que le préventif refasse son travail.

Le pneu présentait une petite entaille de 2 à 3 mm. J'ai essayé de mettre une mèche de mon kit de réparation STAN'S Dart Tool, une fois revenu, mais j'ai préféré remettre du préventif et regonfler. Depuis, j'ai effectué plusieurs sorties sans problème. Sur mon nouveau PELSO, mes pneus sont des CONTINENTAL Grand Prix 5000 S TR. Au final, je n'ai pas démonté ma roue, démonté mon pneu ni utilisé de chambre à air supplémentaire.

Autre expérience, cette fois-ci sur mon WOLF&WOLF, j'ai également un montage "tubeless" avec un pneu de 20" de BMX en section de 48 mm et un PANARACER Gravelking + de 27,5" à l'arrière. Mon utilisation est plus polyvalente: j'ai effectué en 2023 un Tour de Corse et parcouru la Vélodyssée de chez moi à Sarzeau en Bretagne. La seule crevaison que j'ai eu, après 8000 kms effectués avec le même train de pneus fut lors d'une de mes sorties tous chemins. Mon pneu avant a été entaillé à plusieurs endroits. Je ne me suis rendu compte de la crevaison qu'une fois arrivé! J'ai rien fait d'autre que regonfler mais là encore, le pneu ne présentait pas de grosses déchirures simplement une usure avancée. Je viens tout juste de le remplacer.

Le montage "tubeless" change notre crainte de la crevaison. La plupart du temps les crevaisons sont liées à des perforations de petites dimensions, 2-3 mm, le préventif auto répare la crevaison. A la perforation du pneu, vous percevrez le bruit lié à la fuite d'air et vous verrez le préventif s'échapper. Ne vous arrêtez pas de rouler, la perforation va se boucher toute seule au bout de quelques minutes. Après quelques kilomètres vous pouvez vérifier votre pression et regonfler si nécessaire. Si le trou est trop important, vous devrez mettre une mèche (spéciale pour pneu de route, celle de VTT est plus grosse.



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