Le vélomobile est un monde à part dans celui du vélo couché. Moins nombreux, les adeptes de ce type de machines sont tout aussi passionnés. Il y a quelques années, j'avais survolé cet univers mais les inconvénients de l'époque m'avaient dirigés vers le trike. C'est ainsi que j'ai roulé un peu plus de 3 ans sur un HASE Kettwiesel EVO Steps. 

Mais aujourd'hui, il est temps pour moi de me lancer et de franchir le cap de l'essai. Pas besoin de chercher longtemps pour trouver le spécialiste qui saura me conseiller. En France, Joël VINCENT des Cycles JV-Fenioux  figuraient comme l'incontournable "homme de l'art". Mais la retraite a sonné pour celui qui a donné quelques belles années à l'univers étrange du vélo couché. Bon vent à lui...

C'est donc, d'abord, chez David MASSOT de Passion-Vélomobile que je me dirige pour mes essais. Mais avant tout, il faut pour ce type d'engin définir ces critères, comprendre les inconvénients pour que les avantages les fassent accepter. Les fabricants de vélomobiles ne sont pas si nombreux. Le marché limité et les difficultés économiques actuelles ne jouent pas en faveur des excentricités de certains prototypes. Aujourd'hui, KATANGA et son Waw , VELOMOBIELWORLD avec l'ancien Milan devenu le Bülk actuel et la série des sportifs Alfa 7 et Alfa 9 et enfin INTERCITYBIKE avec le Tuna qui succède au DF. Je ne vais pas vous faire une liste exhaustive des modèles du marché mais vous expliquer mon choix .

Je mesure 1,86m, chausse du 44 mais surtout mon physique s'apparente plus à la raideur d'une barre de fer qu'à la souplesse du roseau! Mes critère sont dans l'ordre:

• l'accessibilité à bord

• le confort,

• la performance

Je ne souhaite pas l'équiper d'une assistance électrique car pour les cols j'ai déjà le PELSO Brevet Racer, de plus ce terrain ne favorise pas l'engin.

En dialoguant avec des utilisateurs tous passionnés, j'arrive à comprendre les inconvénients et avantages. C'est à Lezay que je me rends avec mon épouse pour découvrir le show-room rustique mais très opérationnel de PASSION-VELOMOBILE. Je suis accueilli par Maxime, fraîchement embauché et David.  Le dialogue est facile et chaleureux autour du café. Mes yeux se promènent de pièce en pièce jusqu'à l'atelier où trône l'Alleweder, l'"ancêtre" relancé en production par l'opiniâtreté de David. Je questionne David MASSOT avant de passer à un essai routier. Il possède bon nombre de modèles neufs et occasions dont le Waw, le Tuna et le Bülk. Je vais donc pouvoir concrètement avancer dans mon projet. Je commence par rentrer dans chacun des vélomobiles. Je constate les différences de confort au niveau de l'assise et position, la vision différente suivant le profil de la machine mais aussi le volume intérieur. Les accès à bord sont différents et sortir demande suivant les modèles plus ou moins d'efforts. Après ces constations rédhibitoires je choisis le Bülk (dans sa version MK1, pour cet essai). 

C'est le successeur du Milan, créé en 2005 par les Allemands Eggert BÜLK et Jens BUCKBESH. Ses dernières versions sont le Milan MK7 SL et GT plus compatibles aux usages quotidiens. Le BÜLK MK1 sera créé en 2021 puis viendront les BÜLK Distance et Urban, mais fabriqués en Roumanie, pour étoffer la gamme et modifier certains détails comme l'accessibilité à bord et mécanique, le rayon de braquage pour l'Urban. Malgré tout, l'ADN de ces modèles restent le confort et l'usage quotidien tout en restant sportifs et performants pour ceux qui ont les jambes!

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